Google introduit le GreenRank : un indice « vert » pour classer les sites web
Après le TrustRank et l’AuthorRank, Google lance le GreenRank à l’occasion du printemps. Le GreenRank est actuellement en version beta.
Cet indicateur de performance énergétique a été intégré à l’algorithme du moteur de recherche lors de sa dernière mise à jour. Il a pour objectif de rétrograder dans les SERP les sites dont l’impact environnemental est négatif. Après avoir pénalisé les sites pour leur contenu de mauvaise qualité, voilà que Google va pénaliser les « contenants » de mauvaise qualité.
Google et l’écologie
Saviez-vous qu’une recherche sur Google ne dégage que l’équivalent de 0,2 gramme de CO2, et consomme autant d’énergie que votre corps en 10 secondes ? (source :http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/internet-google-emission-co2-tasse-histoire-buzz-17963/)
L’entreprise de Mountain View a été classée par Greenpeace comme entreprise la plus soucieuse de l’écologie dans son classement mondial Cool It 2013 mais partageant la première place avec Cisco. Google veut donc étendre cette bonne pratique à l’ensemble du web. Il a donc décidé d’introduire un paramètre supplémentaire dans ses critères de classement, le GreenRank.
Ce n’est pas la première fois que Google s’investit dans l’écologie, en 2009 l’entreprise avait préféré acheter 200 chèvres plutôt que de tondre mécaniquement les pelouses de son siège social. Mais aujourd’hui Google franchit une nouvelle étape en intégrant directement l’écologie dans son algorithme.
Nouvelles bonnes pratiques « vertes »
D’après les informations disponibles, cet indicateur comparable au PageRank va prendre en compte, ces prochaines semaines :
- le temps de chargement des pages
- le poids des pages (en Ko)
- la taille des ressources JavaScript
- le type d’hébergement (selon son efficacité sur le plan énergétique)
- la taille des images, le poids des vidéos
- la présence de fonctions énergivores (boucles de redirections php, pages d’impression avec images non compressées).
Google traque tout ce qui entraîne une sur consommation de courant électrique ou de papier. L’algorithme s’appliquera dans un premier temps sur Google US avant de se déployer en France et en Europe. Une prime de classement sera attribuée aux sites plus rapides et plus respectueux de l’environnement.
Selon des tests réalisés par le freelance Mathieu Coupe, blogueur influent et responsable SEO d’une boutique californienne de T-shirts en ligne, l’algorithme, qui est en réalité un filtre, pourrait faire perdre trois ou quatre places en première page à un site dont l’affichage serait énergivore, et cela pour n’importe quel mot-clé.
Pour aider les webmestres à se préparer, Google signale de nouvelles recommandations pour optimiser vos pages web :
- suppression radicale des boutons « imprimer » pour éviter le gaspillage de papier.
- allègement du poids des images, notamment des vidéos et gifs animés (surtout ceux de petits chats)
- optimisation côté serveur, en adoptant des alimentations, configurations CPU et disques durs moins gourmands
- solutions de livraison « ecolo-friendly » pour les sites de e-commerce.
Microdonnées et Google Webmaster Tools
La balise <rel= »green »> sera introduite pour indiquer à Google les pages les plus ‘ecolo-friendly’. Vous pourrez vérifier la bonne implémentation de la balise dans l’
Outil de test des données structurées d’ici quelques jours.
Via Google Webmaster Tools une note sera attribuée en fonction de la performance énergétique de votre site :
– « A » pour les sites les plus verts
– « B » pour les sites à améliorer
– « C » pour les sites qui ne respectent pas l’environnement
Google devrait bientôt mettre à jour l’interface des Outils pour les webmasters, l’outil « green » donnera accès à différentes informations pour optimiser son site et à un outil d’analyse.
Et vous, que pensez-vous de cette nouvelle mise à jour ?
[Mise à jour ]
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