Vous avez remarqué que vos concurrents sont plus visibles et plus convaincants que vous dès les résultats de
recherche Google ? En effet, on retrouve des extraits de leur contenu tout en haut des SERP ou bien même leur
numéro de téléphone en gros, les étoiles correspondant aux avis de leurs clients ou même des liens vers les
catégories de leur site ! Il s’agit en fait des “rich snippets”, “featured snippet” ou encore des sitelinks de
Google. Ils font tous partie des “SERP features”. En français on parlera d’extraits enrichis, de position zéro, de
liens de sites, d’extraits optimisés etc.
Découvrez comment vous servir de ces “SERP features” pour booster votre stratégie search grâce à vos contenus !
La SERP (Search Engine Results page) est une page web constituée de différents blocs qui présentent chacun des résultats d’une recherche Google. Cependant ces blocs n’ont pas tous la même forme. On parle par exemple de snippet pour les blocs reprenant des extraits du site. Certains sont plus imposants que d’autres. Ils comportent par exemple plus de textes, affichent parfois des images, des vidéos ou un texte organisé sous forme de liste à puces.
Les blocs Google Ads sont des annonces publicitaires. Elles arrivent en général en
premier dans les résultats de recherche ou bien en fin de page. Elles sont reconnaissables à leur petite étiquette
“annonce”. Il peut y en avoir jusqu’à quatre pour une même requête.
Comment les utiliser ?
Il faut un compte Google Ads et payer pour pouvoir les afficher en fonction des requêtes sur lesquelles on souhaite être visible. L’un des avantages est que ces blocs sont paramétrables à souhait via des extensions d’annonces comme par exemple l’ajout du numéro de téléphone, de liens sous l’annonce. Ici, on ne réutilise pas les métadonnées de la page, tout est paramétré depuis l’interface Google Ads.
Le snippet simple fait partie des résultats naturels, tout comme les snippets que nous allons voir par la suite. Ce snippet comporte traditionnellement la meta title (en bleu), l’URL de la page (en vert) et la meta description (en gris).
Comment les utiliser ?
Pour pouvoir mieux se positionner avec un snippet simple, il faut travailler la meta
title mais surtout :
La meta description, elle, est utile au visiteur pour anticiper ce qu’il verra sur la page et permet donc d’inciter au clic. Les mots clés semblent être moins importants dans la description. À noter que Google fait de temps en temps des tests sur la longueur de ces meta. Aujourd’hui il est préférable d’avoir environ 100 – 120 caractères pour la meta description, alors que l’an dernier, elle était plutôt à 350 caractères ! Attention, Google n’affiche pas toujours la meta description mais préfère parfois afficher un extrait de la page web.
À ne pas confondre avec les featured snippets ! Les rich snippets sont de diverses formes et sont affichés grâce aux données structurées.Les bonnes pratiques que l’on applique pour les snippets simples sont essentielles, mais pas suffisantes ici. Les données structurées permettent de remonter un peu plus et de mettre en valeur vos snippets.
Parfois, plusieurs rich snippets peuvent être affichés
sous la forme d’un carrousel.
Vous avez donc (à peu près) la main dessus ! Mais attention, Google précise bien que structurer ses données ne veut pas dire que vous seraient obligatoirement affichés dans les rich snippets. Hé oui, là aussi, il y a de la concurrence !
Voici les principaux exemples de rich snippets :
Comment les utiliser ?
Pour afficher les rich snippets (ou extraits enrichis), il faut donc mettre en place les données structurées sur votre site. Notez que les données structurées permettent à Google de mieux comprendre vos contenus d’une manière générale et de pouvoir les afficher dans un format plus adapté et plus visible. Par exemple, il peut privilégier l’affichage en carrousel pour des vidéos et des recettes si celles-ci sont suffisamment pertinentes et structurées.
Il ne faut pas non plus négliger les pages AMP. Quand les pages AMP sont disponibles, Google peut afficher les contenus sous forme d’un rich snippet ou d’un carrousel y compris sur mobile.
Les featured snippets ne doivent pas être confondus avec les rich snippets. Ici, c’est Google qui structure lui-même le contenu pour en extraire les informations les plus pertinentes. L’affichage dépend donc beaucoup de la qualité de votre contenu ! En effet, il s’agit d’un extrait du contenu de votre page que Google estime suffisamment intéressant, complet et adéquat pour répondre directement à la requête d’intention de l’utilisateur.
Le modèle des featured snippets est utilisé principalement pour les questions (comment, pourquoi…), requêtes avec prépositions (avec, sans…) et des requêtes de type comparaisons (prix, quelle différence entre…).
exemples :
Notez que vous pouvez désactiver ces extraits optimisés si nécessaire.
Un featured snippet peut prendre la forme :
Comment les afficher ?
Il faut travailler votre contenu ! L’enrichissement sémantique, l’écriture web et la structure html sont les éléments primordiaux ici. Notez que les featured snippet sont l’avenir pour la recherche vocale puisqu’ils ont pour objectif de répondre exactement à une question donnée, le plus précisément possible. Il faut donc travailler vos contenus en conséquence !
En savoir plus sur ces extraits optimisés >
Les sitelinks, ou liens de site, sont des liens vers d’autres pages de votre site.
Comment les afficher ?
Les liens sont aussi affichés automatiquement par Google s’il les juge utiles pour les utilisateurs. Vous n’avez donc pas vraiment la main dessus. Google encourage cependant l’utilisation de textes d’ancre et d’attributs alt clairs, concis et uniques dans votre site.
En savoir plus sur les sitelinks >
Les PAA sont également des éléments affichés automatiquement par Google. C’est un complément à un featured snippet déjà
existant plus haut dans la page.
Comment être présent dans ces listes ?
Il faut travailler ses contenus de la même façon que les featured snippets !
Les fiches d’entreprises locales ou d’établissement peuvent être gérées via Google MyBusiness.Cependant, les informations des fiches proviennent de différentes sources :
D’autres formats de fiches à caractère non local existent, on les appelle les Knowledges cards. Celles-ci utilisent quant à elles les données sémantiques (données structurées) issues de diverses sources qui composent le Knowledge Graph, telles que Wikipédia, Wikidata, etc.
Google ne présente pas uniquement des données issues de son moteur de recherche web, mais intègre aussi des résultats
de ses autres moteurs verticaux tels que :
Nous pouvons distinguer deux types de carrousels :