Au sein de l’équipe Analytics de Google, on n’en finit plus de proposer des innovations du produit aux utilisateurs depuis ce début d’année. Après avoir dévoilé un nouvel aspect graphique et une nouvelle interface pour l’ensemble des produits de la suite, avoir lancé le nouvel outil Google Data Studio, ou encore mis en ligne un compte de démonstration accessible à tous, Google vient d’annoncer un ensemble de nouveaux changements dans Google Tag Manager via un communiqué officiel du blog Google Analytics.
Il est clair que les produits de Digital Analytics constituent une priorité pour la firme de Mountain View en ce début d’année 2016 avec tant de nouveautés annoncées et de volonté d’éduquer et accompagner les utilisateurs vers cet univers riche de possibilités et d’enseignements business. Voici justement un tour d’horizon de ces riches possibilités annoncées ce lundi 29 août.
Une organisation de l’outil totalement repensée
Jetons tout d’abord un œil sur le cœur de cette « mise à jour », les nouvelles fonctionnalités de l’outil.
Des Workspaces pour simplifier la collaboration
En quelques mots, les workspaces (espaces de travail dans la version française), sont des sortes de compartiments de travail de votre compte Google Tag Manager. Ils permettent de séparer dans plusieurs espaces distincts, des copies de la configuration, afin d’en travailler des éléments spécifiques.
Lorsque vous créez un nouvel espace de travail, ce dernier va automatiquement cloner la configuration initiale comme base de travail. Depuis le menu à gauche, on peut facilement switcher entre l’un ou l’autre des espaces de travail créés pour effectuer ses modifications.
Une fois que les modifications sont terminées dans un espace de travail, ce dernier peut être publié dans l’environnement de notre choix, par exemple l’espace de travail originel (une version définie comme Live, parce que c’est la dernière publiée).
Ces espaces de travail sont donc extrêmement pratiques pour faire des « tests » spécifiques sans impacter la version de base de la configuration. Prenons par exemple la situation suivante :
Une agence webanalytics dispose d’une version live de la configuration du site de son client, et crée un espace de travail destiné à modifier une erreur de paramétrage d’une balise, et un autre voué à ajouter une fonction de scroll tracking.
La version de base reste propre, et le client a accès uniquement à celle-ci, pouvant vérifier sa configuration à tout moment ou bien ajouter/modifier des éléments à tout moment sans conflit de version avec le travail de l’agence. De son côté, les 2 consultants webanalytics travaillent chacun sur leur espace pour la modification de la balise et l’ajout du scroll tracking, là encore sans avoir à attendre que l’un ou l’autre publie une version pour travailler sur la sienne. Et cela sans que le client ne soit gêné par le travail en cours.
Lors de la publication, chacun peut mettre son travail sur la version live qui se voit alors agrémentée.
En cas de conflits non prévus entre 2 versions (par exemple le client a modifié des balises dans la version initiale), là encore il y a la possibilité de gérer les conflits en gardant ou effaçant par dessus des éléments de son choix.
Des informations complémentaires pour les variables, balises et déclencheurs
Il est également maintenant possible d’avoir une vision plus claire de l’utilisation des éléments de la configuration.
On pourra notamment avoir un meilleur aperçu de l’utilisation des variables :
Ou bien encore savoir en un coup d’œil comment sont utilisés les déclencheurs et balises paramétrés :
Une refonte de l’aspect visuel de l’interface
Le deuxième changement majeur constaté dans cette nouvelle version de Google Tag Manager est d’ordre visuel : on observe une refonte totale de l’interface et de son agencement.
Un premier changement concerne l’affichage des balises. Avant, on pouvait se repérer grâce à un code couleur pour les types de déclencheurs. Maintenant ce n’est plus le cas, ils sont tous passés en gris. On ne voit pas forcément l’intérêt de cette nouveauté, le code couleur étant auparavant bien pratique…
L’autre grande nouveauté, comme vous avez pu le voir dans les screenshots précédents, c’est l’utilisation de volets coulissants depuis la droite de l’écran pour chaque rubrique ou sous-rubrique de la configuration.
L’avantage de cette vision, c’est qu’on se rend très facilement compte de la hiérarchie de navigation lors de la configuration. A chaque nouveau volet, il est facile de mettre en place les éléments, puis continuer sur le volet précédent qui reste toujours suggéré en grisé, c’est intuitif et organisé, pas de risque de se perdre. Ce qui n’était pas le cas précédemment, où l’on sautait d’une page à une autre sans comprendre vraiment le chemin de navigation.
Voici pour l’essentiel des nouveautés de cette dernière mouture de Google Tag Manager.
N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques si vous avez noté des éléments intéressants à souligner. Et si vous êtes complètement perdu à la lecture de cet article, c’est que vous avez sûrement besoin d’une formation Google Tag Manager.